Elle portait sur son visage la douleur de l\'oubli.
Elle savait que nous ne sommes que des étoiles filantes et c\'est ainsi qu\'elle vivait..
Elle riait aux éclats pour s\'échapper et se cacher.
Parfois pour les vivre, parfois pour les tuer.
Elle choisissait avant de s\'endormir les rêves qui viendraient la hanter.
Avec autant de confiance que de confusion, elle tissait son futur au fil de l\'eau et parfois au bord des précipices...
Elle n\'était ni prédestinée ni condamnée à suivre un chemin alors elle marchait comme on marche sur la voie lactée.
Elle était dotée de cette beauté façonnée par la liberté et l\'expérience où se devinent encore les traits fins de l\'esquisse qui l\'ont vue naître.
Elle portait sur son visage la douleur de l\'oubli