Cousteau - Tu ne vas pas me dire que tu as des regrets Rebatet - Non Je ne regrette rien.
Le gang r gnant an antit les individus ou les groupes qui l\'inqui tent..
Les poss dants d fendent leur bifteck.
La soci t organis e limine ses ennemis. a, c\'est solide.
Pour peu qu\'on d cortique un peu le syst me, on retrouve toujours la vieille loi de la jungle, c\'est- -dire le droit du plus fort.
Le Droit et la Justice sont des constructions m taphysiques.
Et comme nous n\'avons pas l\'infantilisme de donner dans les fables nazar ennes qui rel guent la justice dans l\'au-del , autant se faire une raison.
Du moins sur cette terre.
Il n\'y en aura jamais.
Il n\'y en a jamais eu.
Il n\'y a jamais de justice.
Et cette absence n\'est pas limit e notre cas.
Il n\'y a pas de justice.
L\'id al de la fermet , de la virilit m me, n\'aurait-ce pas t de r sister mordicus aux pouss es de fureur, d\'enthousiasme, de d go t qui ont fait de nous les partisans d\'une foi politique ?Cousteau - Pour cela il aurait vraiment fallu tre un surhomme.
Mais sur un plan sup rieur, j\'ai dit « non la soci t l\' ge de vingt ans.
Je me dis simplement ceci: j\'ai eu raison de vitup rer les fuyards, les taupes bourgeoises, tous ceux qui se sont tapis chez eux l\'heure des coups durs, je suis satisfait de ne pas tre de leur esp ce.
Cousteau - Tu ne vas pas me dire que tu as des regrets Rebatet - Non Je ne regrette rien