Le colonel Chabert, un héros de l\'épopée napoléonienne qu\'on avait cru mort à la bataille d\'Eylau (1807) réapparaît sous la Restauration.
Mais, enfoui sous une montagne de cadavres, il est resté en vie.
Le.
Il a épousé Rose Chapotel, une fille de joie qu\'il a installée dans un luxueux hôtel particulier.
Pendant la bataille d\'Eylau, en 1807, blessé en participant à la charge monumentale donnée par Joachim Murat, qui force l\'ennemi à la retraite, il est déclaré mort.
Chabert raconte alors son histoire.
Hyacinthe Chabert, enfant trouvé, a gagné ses galons de colonel dans la Garde impériale en participant à l\'expédition d\'Égypte de Napoléon Ier.
Le colonel Chabert revient la nuit au bureau de maître Derville, et l\'avoué lui accorde une entrevue.
En réponse à la question d\'un saute-ruisseau, le vieil homme, avant de sortir, déclare être le colonel Chabert, mort à la bataille d\'Eylau.
Les clercs lui disent que maître Derville ne voit ses clients qu\'à minuit.
Le vieil homme dit qu\'il doit parler avec le patron de l\'étude, maître Derville.
Puis arrive un vieil homme: tous se moquent de lui, car il porte des vêtements très anciens.
L\'histoire commence dans une étude d\'avoué où des clercs font des plaisanteries pendant qu\'ils travaillent.
Il oppose aux valeurs de fidélité, de bravoure et d\'honneur qu\'incarne le vieux grognard, le monde de l\'argent sans scrupules sur lequel il se brise.
Les premiers mots: Allons ! encore notre vieux carrick !Cette exclamation échappait à un clerc appartenant au genre de ceux qu\'on appelle dans les études des saute-ruisseaux, et qui mordait en ce moment de fort bon appétit dans un morceau de pain.
Ce roman, un peu à part dans La Comédie Humaine, n\'en reprend qu\'un seul personnage, Derville. Ému par la détresse du vieux soldat, le brillant avoué Derville tentera de lui faire retrouver ses droits.
Il a tout perdu: sa femme, qui s\'est remariée avec un comte du nouveau régime et préférerait Chabert mort, et sa fortune qu\'elle s\'est appropriée.
Le colonel Chabert, un héros de l\'épopée napoléonienne qu\'on avait cru mort à la bataille d\'Eylau (1807) réapparaît sous la Restauration