La fin du XXe siecle s\'est caracterisee par la consecration des droits de l\'enfant.
En lui accordant ce droit a la parole, dans differents domaines de la vie familiale, voire sociale et dans les affaires judiciaires, quelle responsabilite lui confere-t-onoe Si, pour le droit, il ne peut etre tenu pour responsable, meme s\'il se trompe, ne les responsabilise-t-on pas neanmoins, ou pas trop, en fonctionnant ainsi ? La logique juridique de non-responsabilite de l\'enfant s\'accorde-t-elle avec la realite familiale ou avec le vecu psychologique des differents acteurs concernes ?.
Pourtant, sa parole produit une verite qui ne doit ou ne peut necessairement constituer la verite judiciaire, comme une recente affaire francaise l\'a montre.
On lui reconnait desormais le droit de s\'exprimer et l\'on accorde a sa parole une Place importante, y compris dans la recherche et la protection de la verite en matiere d\'abus sexuels.
La fin du XXe siecle s\'est caracterisee par la consecration des droits de l\'enfant