Un soir d\'ete, dans un hotel de Monte-carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrive la quelques jours plus tot.
Qui, dans toute la litterature mondiale, a brosse des etres plus proches de nous ? " Eric-Emmanuel Schmitt, extrait de la preface..
Surpris, divises, inquiets, ses personnages s\'eloignent des heros : au contraire des figures hugoliennes, ils n\'incarnent pas "une force qui va", mais une faiblesse qui pietine...
Il ne traque jamais la grandeur.
Considere comme un chef-d\'oeuvre par Freud ; le mariage parfait entre l\'esthetisme de la langue et la construction psychologique des personnages et de l\'intrigue - ; ce classique de la litterature etrangere parait aujourd\'hui dans une traduction inedite en poche augmentee d\'une preface signee Eric-Emmanuel Schmitt." Zweig ne donne sa voix qu\'aux vaincus, qu\'aux fragiles, qu\'aux passionnes sans issue.
Le narrateur, le seul a prendre la defense de l\'infidele, trouve cependant une alliee, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le detenteur d\'un secret jusque-la inavouable.
Les deux recits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d\'un casino auquel le jeune homme, objets des passions, est enchaine.
L\'evenement met tous les pensionnaires en emoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite.
Un soir d\'ete, dans un hotel de Monte-carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrive la quelques jours plus tot