Il y a dans chaque si cle un certain nombre d\'esprits qui appartiennent plus au si cle suivant qu\'au leur et qui, par cela m me, apparaissent leurs contemporains sous l\'aspect d\'inqui tants trangers.
Shakespeare dit que les grands v nements projettent devant eux leur ombre avant que leur pr senc.
Ils re oivent, comme un jet intense et subtil, le premier influx des sentiments et des id es dont l\'invisible oc an, suspendu dans les airs, inondera le monde cinquante ou cent ans apr s leur mort.
Il y a dans chaque si cle un certain nombre d\'esprits qui appartiennent plus au si cle suivant qu\'au leur et qui, par cela m me, apparaissent leurs contemporains sous l\'aspect d\'inqui tants trangers